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Accueil » Les différentes pathologies » Névrose

Structure névrotique

La névrose n'existe plus dans le DSM5...mais il semble que bon nombre de personnes névrosées ignorent joyeusement ce catalogue de symptômes et continuent à déployer leur structure psychique névrotique avec ardeur....seuls les noms ont changés, les symptômes ont été dispersés dans différentes nouvelles catégories (troubles somatoformes au lieu d'hystérie, TOC au lieu de névrose obsessionnelle)...mais le fond demeure. Donc cet article demeure pour les irréductibles gaulois nostalgiques...

Définition
Ce terme désigne des troubles de la personnalité dont l'origine repose essentiellement sur des facteurs psychologiques. Ces névroses se manifestent par des troubles compréhensibles, c'est à dire que l'on peut relier leurs troubles apparents et leur histoire. Mode de défense contre l'angoisse. (Voir  structure névrotique et un powerpoint qui était utilisé dans l'enseignement est disponible ici.)

Clinique des troubles principaux

  • Anomalie de l'activité sexuelle (impuissance, frigidité, masturbation exclusive)
  • Troubles du sommeil (insomnie, hypersomnie)
  • Asthénie qui résulte de la tension liée aux conflits et à la lutte inconsciente contre les instincts sexuels ou agressifs. Il n'y a pas la dévalorisation comme chez le dépressif, parfois un sentiment d'auto-dépréciation plus léger.
  • Angoisse permanente ou paroxystique, à expression psychologique et/ou somatique
  • Hypocondrie névrotique
  • Troubles des conduites alimentaires sur le plan qualitatif et quantitatif.
  • Agressivité active (opposition, irritabilité, intolérance) ou passive (indifférence, ironie, causticité)


Classification des névroses
  • Névrose d'angoisse: l'angoisse y demeure libre, flottante
  • Névrose phobique: l'angoisse y est déplacée sur un objet ou une situation
  • Névrose hystérique: l'angoisse y est déplacée sur le corps
  • Névrose obsessionnelle: l'angoisse y est déplacée sur les contenus psychiques-Névrose traumatique: occasionnée par une expérience traumatique d'une intensité exceptionnelle

Actuellement, dans la classification du DSM-V, ces troubles sont regroupés sous la dénomination
  • Troubles anxieux (intégrant névrose d’angoisse, phobique, traumatique, sous des formes un peu différentes)
  • Troubles somatoformes (incluant la névrose hystérique et d’autres troubles touchant au somatique)
  • Troubles obsessionnels compulsifs (incluant la névrose obsessionnelle)


Théorie psycho-dynamique

Oedipe et interdit de l"inceste
Freud l'a découvert lors de sa propre auto-analyse. Il a mis en évidence que quelle que soit la culture dans laquelle on se situe, l’¼dipe existe. Freud souligne l'importance de la structure familiale pour l'établissement d'un système symbolique destiné à transmettre, dans un contexte socio-culturel donné la loi fondamentale dans les rapports sociaux. L'interdit de l'inceste.

L’½dipe est le point nodal autour duquel s'articule l'interdit de l'inceste et la victoire de l'individu sur l'espèce sur l'individu. C'est le passage à une relation de triangulation. Déjà lorsque la mère "retourne" dans le lit parental, il y a ébauche de cette loi. Entre trois et cinq ans, l’½dipe se constitue. Ensuite, à l'adolescence, il y a une réactivation de ces désirs, au moment du choix d'objet d'amour véritable. Il est plus complexe chez la fille, car il nécessite un changement d'objet, la mère étant le premier objet d'amour. L’½dipe est structurant, il permet l'accès à la génitalité et il détermine le choix de l'objet d'amour.Plusieurs aspect existent: l'aspect positif (amour du parent du sexe opposé et haine de l'autre), l'aspect négatif (attitude tendre avec le parent de même sexe et jalousie du sexe opposé) et des cas mixtes.

Fondateur de la vie psychique, il permet le primat de la vie génitale, le dépassement de l'auto-érotisme et l'orientation vers des objets extérieurs. Il permet la constitution du surmoi par une intériorisation des interdits parentaux, passés et présents. Centrés sur des exigences morales, cette censure est, en majeure partie, inconsciente. Le surmoi est donc l'instance psychique de censure qui permet le sentiment intérieur de bien ou de mal. C'est la conscience morale. Le Moi, lui, assure le compromis entre ça, surmoi et réalité extérieure. L'Idéal du moi est le modèle auquel le moi cherche à se conformer comme une référence. (voir stade génital )

Angoisse de castration
L’angoisse de castration correspond, chez l’enfant, à la découverte de la différence des sexes. Elle est considérée comme un élément structurant de la personnalité, L’angoisse de castration qui persiste à l’âge adulte, caractérise la névrose par son opposition à l'angoisse de mort. On parle de alors de complexe de castration lorsque, ces angoisses continuent d’influencer de manière problématique les différents pans de la vie de l’individu. Elle est liée au complexe d'Oedipe, celui-ci se crevant les yeux, symbole de châtiment.

  • Du côté des garçons: En tant que nourrissons dépendants de la mère, puis enfants, ils découvrent que l'objet du désir de la mère est chez le père. Le désir ½dipien est un investissement plus clairement sexualisé que chez la fille. Il y a tentative de séduction, avec sublimation et un sentiment d'amour plus plus sentimental. Le père est vécu comme un rival et cela ré-active les peurs de castration. Il y a un sentiment de menace, de faute et donc de culpabilité avec craintes de représailles. Cette agressivité sera plus tard sublimée, par exemple en objectif de réussite scolaire, voie de transformation de la compétition ½dipienne fantasmatique. Toutefois, il y a aussi un attachement libidinal au père qui n'est pas qu'un rival à supplanter, mais aussi un modèle à imiter. L'identification au père permet de se surpasser.Progressivement, il y a donc renonciation à la mère, objet incestueux, sous la menace de la castration. La fin de l’½dipe est brutale, par éclatement, destruction, sous cette menace et il y a entrée en latence.
  • Du coté des filles: Il y a attachement à la mère, premier objet d'amour. Plusieurs hypothèses étayent l'éloignement progressif et nécessaire de la mère: des déceptions en lien avec le sevrage, le phallus retiré, les frères et s½urs, etc...Pour obtenir du père ce que la mère a refusé, le phallus, la petite fille attend un enfant du père. Il y a un passage progressif d'une revendication phallique à une séduction plus passive, plus réceptive, plus féminine. Il y a donc haine et jalousie vis à vis de la mère, mais sur un mode très ambivalent et comme il y a peur de perdre l'amour de la mère, le renoncement au complexe d’½dipe est plus graduel et moins complet.

Refoulement et symptôme

Le refoulement peut être considéré comme un processus psychique universel qui serait à l'origine de la constitution de l’inconscient. C'est l'opération par laquelle le sujet cherche à repousser ou à maintenir dans l’inconscient des représentations liées à une pulsion. Le refoulement se produit dans le cas où la satisfaction d'une pulsion risquerait de provoquer du déplaisir, car contraire à d'autres exigences.(morale et surmoi). S’il se révèle inefficace, la personne peut être submergée par la pulsion. Cela se nomme retour du refoulé et peut s’exprimer dans des rêves, lapsus, actes manqués et symptômes. (voir refoulement dans les mécanismes de défense)

Dans le cas de la névrose, le symptôme est un compromis entre la pulsion incestueuse (désir ½dipien) et le mécanisme de défense (refoulement submergé par la pulsion ou retour du refoulé). Le symptôme est donc un déguisement des désirs incestueux, pas trop reconnaissable pour le sujet car le refoulement continue à essayer d'être efficace. Si l'on tente de "s'attaquer" trop directement au symptôme pour le faire taire alors qu'il tente de dire quelque chose, Il y a risque de déplacement de symptôme.






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