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Attitudes selon Porter

Ce jeu vous est proposé pour tenter d'identifier une ou deux tendances dans votre façon d'entrer en relation thérapeutique avec un ou une patiente. Vous choisissez la réponse qui vous parait la plus proche de votre tendance naturelle.

Ce type de questionnaire est proposé classiquement dans le cadre d'un apprentissage, d'une formation. Il est librement inspiré de questionnaires du même type, mais adapté aux patients de psychiatrie. Il ne s'agit pas d'un test validé statistiquement mais d'un jeu de découverte de soi.



Extrait 1

Femme dépressive, 45 ans

« Je n’ai plus envie de rien et encore moins de faire une activité. Rendez-vous compte, je n’arrive même plus à faire à manger à mes enfants, c’est mon mari qui doit tout faire. Et tout cela par la faute de mon employeur qui ne me donne rien d’intéressant à faire. IL dit que je ne suis bonne à rien, que je suis trop lente. »


A. Il me semble que vous êtes très négative avec votre employeur. SI vous êtes ralentie par votre dépression, cela peut lui poser problème. Mettez-vous un peu à sa place.
B. Peut-être que si vous vous faisiez un planning pour les repas, il vous serait plus facile ensuite de les réaliser.
C. Est-ce que cela pose problème à votre mari de faire les repas ?
D. Comment sont vos rapports avec votre mari ? Peut-être que vous avez des choses à lui reprocher et que c’est pour cela que vous ne faites plus à manger…
E. Vous me dites- que vous n’avez plus envie de faire à manger à vos enfants et que vous avez le sentiment que la relation avec votre employeur a contribué à votre état actuel. Est-ce bien cela ?
F. Votre employeur ne semble pas très sympathique avec vous. Mais ça pourrait peut-être s’arranger si vous essayez de lui en parler. Qu’en pensez-vous ?



Extrait 2

Femme, problème addiction à l’alcool, 32 ans

« En fait, je ne bois pas tant que cela. Un ou deux verres par jour, enfin non, plutôt par repas. Un peu le matin aussi ou le soir quand je ne dors pas bien, ou même la nuit. Mon médecin dit que c’est trop et me demande de faire le compte des verres. Mais je sais bien, moi, que ce n’est pas trop. Et puis il dit que je vais avoir des problèmes de foie si je continue comme cela, alors que je me sens bien. »


A. Votre médecin a sans doute raison de vous demander de noter votre consommation. Nous pouvons faire ensemble un tableau que vous n’aurez plus qu’à remplir et comme cela vous saurez mieux où vous en êtes.
B. Vous me dites qu’il semble y avoir une incompréhension entre vous et votre médecin, en fait, c’est presque comme s’il décidait à votre place. Est-ce bien cela ?
C. Vu ce que vous me dites, je suis assez d’accord avec votre médecin, cela semble quand même faire beaucoup de verres dans une journée, non ?
D. Rassurez-vous, il y a des personnes qui n’ont que peu de répercussions physiques. Peut-être est-ce votre cas ? Attendez les résultats des examens.
E. Ce sont des verres de quelle sorte ? Alcool fort ? Vin ? Ou autre chose ?
F. Vous, vous pensez que vous ne buvez pas trop mais il semble que votre médecin, lui, s’inquiète pour votre santé.



Extrait 3

Jeune homme 19 ans, pas de diagnostic posé, premier épisode

« Mes parents m’ont amené ici, mais je ne comprends pas pourquoi. Moi je n’ai plus du tout envie d’aller en cours, c’est tout. Il faudrait qu’ils me laissent tranquilles un peu. Ils ne veulent pas entendre que les profs ne m’aiment pas et m’ennuient tout le temps. Et puis, il y a cette fille. Quand je lui ai parlé, elle s’est moquée de moi. Je me suis un peu fâché, mais ce n’est pas une raison pour m’enfermer en psychiatrie, non ? »

A. Peut-être devriez-vous demander à votre psychiatre de parler avec vos parents ?
B. Vous avez le sentiment qu’il est exagéré de vous proposer une hospitalisation en psychiatrie par rapport à ce que vous vivez dans les relations avec vos professeurs et une camarade de classe. Est-ce bien cela ?
C. Ne vous inquiétez pas, une hospitalisation ce n’est pas à vie, vous finirez par sortir d’ici.
D. Qu’est-ce qu’elle vous a dit pour vous mettre ainsi en colère cette jeune fille ?
E. Il me semble que vous avez une mauvaise vision de vos parents.
F. C’est votre attitude qui pousse vos professeurs à agir ainsi, pour vous stimuler.



Extrait 4

Patient homme de 50 ans, délirant

« Je ne veux pas faire d’activité en ergo. J’en ai assez que tout le monde me dise quoi faire ! Déjà que je suis enfermé, alors si en plus on m’empêche de boire de l’eau quand je veux, ça ne va pas aller. Les médecins disent que je bois trop d’eau, mais moi j’en ai envie et j’en ai besoin. Je ne suis pas un gosse ! »

A. Vous buvez combien de litre par jour ?
B. Je pense que votre médecin cherche juste à vous aider.
C. Peut-être vous pourriez vous limiter à une certaine dose par jour en utilisant une cruche ou une bouteille pour limiter les choses
D. Vous me dites que vous avez le sentiment d’être pris pour un enfant et que l’on vous empêche de faire ce que vous souhaitez, ce qui vous agace.
E. C’est surement parce que vous êtes enfermé que vous êtes aussi en colère que cela.
F. Peut-être que si vous vous comportiez de façon adulte, sans vous mettre en colère tout le temps, les autres pourraient mieux vous écouter.



Extrait 5

Jeune fille 17 ans, anorexie

« Je ne comprends pas pourquoi je ne peux pas sortir mon objet de l’atelier pour l’offrir à ma mère ? C’est bientôt son anniversaire et j’ai fais quelque chose de beau pour elle. Déjà que ma psychiatre ne veut pas que je vois mes parents, alors si vous vous y mettez aussi, je vais finir par déprimer, moi. »

A. Peut-être pourriez-vous me dire pourquoi vous voulez faire un cadeau à votre mère ?
B. Vous pouvez lui acheter quelque chose d’autre qu’un objet que vous avez fait en thérapie
C. J’ai le sentiment que vous êtes contrariée par tout cela. C’est bien normal.
D. Vous nous en voulez de ne pas pourvoir faire un cadeau à votre mère et vous me dites que vous risquez d’être triste si nous vous en empêchons.
E. Vous tentez de me culpabiliser, là, non ?
F. Vous voulez faire un cadeau à votre mère pour vous faire pardonner de ne pas manger ce qu’elle vous prépare.



Extrait 6

Homme, 60 ans, dépressif

« Vous comprenez, moi j’aimais travailler et faire des tas de choses. Mais là, avec la retraite, j’ai tout perdu. Mes collègues, les sorties que nous faisions, je n’ai même plus envie d’aller jouer avec mon équipe. Et en plus ma femme me reproche de râler tout le temps. Elle croit peut-être que c’est facile. Elle, elle n’a jamais travaillé, alors… »

A. Peut-être que vous êtes un peu dur avec votre femme, non ?
B. Il me semble que si vous en parliez avec votre meilleur ami, il pourrait venir vous chercher pour vous stimuler.
C. C’est surement le fait d’être en retraite qui a tout fait basculer, parce que vous vous sentez inutile.
D. Vous dites que votre femme trouve que vous râler tout le temps et que de votre côté, le fait d’être en retraite a provoqué un sentiment de perte.
E. C’est normal qu’avec un tel sentiment de perte vous soyez en colère, mais cela va s’arranger avec le temps.
F. Vous aimiez quoi faire comme activité ?



Extrait 7

Femme, 48 ans, tentative de suicide

« Je ne me souviens pas très bien de ce qui s’est passé. Mon mari dit que j’ai pris des médicaments et de l’alcool, mais c’était plutôt pour dormir. Il est très inquiet et il a peur que je recommence. Il me dit même que je suis peut-être folle. Ça m’inquiète quand même parce que je ne me souviens pas. »

A. Vous me dites que vous vous sentez inquiète de ne pas vous souvenir de ce qui s’est passé. Est-ce exact ?
B. Vous savez, il est tout à fait possible que l’abus des médicaments et de l’alcool ait brouillé votre esprit. La mémoire va vous revenir.
C. Voulez-vous que nous fassions des exercices de mémoire ?
D. Vous ne vous souvenez de rien, peut-être parce que cela vous gêne de penser que vous avez voulu vous suicider.
E. Vous avez quand même fait très peur à votre mari, je pense, il avait des raisons d’être inquiet.
F. C’était la première fois que vous faisiez un tel geste ?



Extrait 8

Homme 85 ans, présence d’éléments confusionnels légers

« C’est très bizarre, parfois je me souviens très bien des choses et parfois cela me semble un peu flou. Ma fille me dit que j’oublie souvent des choses, et que je me suis perdu l’autre jour en allant chercher le pain. Je suis rentré à la maison, sans savoir ce que j’étais parti chercher. C’est ma femme qui me l’a rappelé. Et il paraît même que j’ai mis mes chaussettes dans le frigidaire. Ca c’était rigolo, mais quand même bizarre. »

A. Cela arrive souvent de confondre certains endroits ou de ne pas se souvenir. Ne vous inquiétez pas.
B. Peut-être que vous avez mis vos chaussettes dans le frigidaire pour ennuyer votre femme ?
C. Vous semblez inquiet de ces événements qui vous paraissent bizarres. Est-ce bien votre ressenti ?
D. Peut-être pourriez-vous utiliser des post-it pour mieux vous souvenir des choses.
E. Vous étiez parti chercher quoi alors, ce jour-là ?
F. Cela doit être difficile pour votre femme, vous ne pensez-pas ?



Extrait 9

Femme, 29 ans, clinophile

« C’est le médecin qui m’a dit de venir en ergothérapie ? Mais moi je n’ai envie du tout de venir faire des choses. Ni même écouter de la musique. Pourquoi je devrais me forcer, alors que je suis bien dans mon lit ? Et d’abord, à quoi ça sert ? Vous y croyez-vous, que ca va me guérir ? »

A. Je ne sais pas si ca va vous guérir, mais si vous n’essayez pas, il ne risque pas de se passer quelque chose de toute façon.
B. Cela peut arriver à tout le monde de ne pas avoir envie d’agir. Je vous invite à essayer une fois de venir et de regarder.
C. Vous n’aimez pas être obligée de faire quelque chose ?
D. Je vous suggère de ne pas rester dans votre lit durant la journée, sauf peut-être pour une petite sieste.
E. Vous me dites que vous n’avez rien envie de faire et que vous ne comprenez pas pourquoi on vous incite à entrer en action.
F. He bien, il y a des gens qui ont du bien vous embêter pour que vous réagissiez ainsi…



Extrait 10

Jeune homme 35 ans, scarifications fréquentes

« Vous me proposez de faire une activité pour m’exprimer ? Mais moi, tout ce qui risque de se passer, c’est que j’utilise vos ciseaux pour me couper. C’est malgré moi, j’ai besoin de voir le sang couler. Il n’y a que cela qui me soulage quand je suis angoissé. Le médecin dit que je me fais du mal, mais je n’y peux rien, c’est plus fort que moi. Alors découper du papier pour m’exprimer, je vois vraiment pas le rapport. »

A. Je pense que découper du papier va vous permettre de ne pas vous découper vous. Ce serait déjà une première étape, non ?
B. Vous devriez peut-être supprimer tout objet coupant de votre appartement.
C. Vous vous faites du mal parce que vous ne vous trouvez pas très valable, est-ce cela ?
D. Peut-être si vous aviez une occupation un peu plus active, vous pourriez moins penser vous laisser aller à ne penser qu’à votre angoisse.
E. Vous avez fait de vraies tentatives de suicide aussi ?
F. Vous avez le sentiment que seules les scarifications peuvent vous soulager de votre angoisse. Est-ce bien ce que vous ressentez ?






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